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Vers la fin de l’Ordovicien, le Sahara algérien se trouve relativement près du pôle Sud où se développe un inlandsis
qui va fondre ensuite. De ce fait, la paléogéographie de la région à cette époque et au Silurien inférieur est particulièrement
intéressante. Un cadre biostratigraphique ayant été établi auparavant, basé principalement sur les graptolites
Diplograptides [Legrand, 1999], il est tenté de reconstituer étage par étage, l’évolution de la région. Il est suggéré qu’il
convient de distinguer, la transgression glacio-eustatique qui se développe globalement selon toute vraisemblance du
nord vers le sud pour s’achèver à l’Ashgillien supérieur, voir terminal, de la transgression « silurienne ». Celle-ci, due à
des mouvements épirogéniques, au jeu de la sédimentation et de la subsidence, ainsi qu’à la fonte possible d’un très incertain
et lointain inlandsis, commence à l’Ashgillien terminal et se développe globalement du sud-est vers le
nord-ouest à partir d’un bassin hoggarien hypothétique améliorant progressivement ses communications avec des mers
plus septentrionales à l’est puis à l’ouest.
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